La stratégie et la politique d’allocation du capital de Vivendi sont focalisées sur la croissance organique, la génération de free cash-flow et le retour aux actionnaires. Malgré un environnement difficile, Vivendi est bien armé pour accélérer sa croissance rentable en 2011. Les développements organiques dans les pays à forte croissance, ainsi que le renforcement de la dynamique d’innovation interne vont améliorer les performances à long terme des métiers. En outre, Vivendi maintient son objectif de racheter les intérêts minoritaires de ses filiales françaises à un prix raisonnable. En 2011, Vivendi anticipe une légère croissance du résultat net ajusté hors NBC Universal et le maintien d’un dividende en numéraire à un niveau élevé.
Ces prévisions ont été établies en prenant l’hypothèse de taux de change de 1 euro pour 1,40 dollar et en s’appuyant sur les objectifs financiers de chaque métier, qui sont détaillés ci-après. Par ailleurs, Vivendi confirme son engagement de conserver une notation de sa dette financière à long terme à BBB stable (Standard & Poor’s et Fitch)/Baa2 stable (Moody’s).
Activision Blizzard
En 2010, Activision Blizzard a dépassé ses prévisions et réalisé un résultat opérationnel ajusté (EBITA) de 692 millions d’euros, grâce au succès de ses principales franchises, à la croissance des revenus numériques en ligne à marge élevée et au contrôle des coûts. Pour 2011, Activision Blizzard prévoit la poursuite de l’amélioration de sa marge d’EBITA, avec un EBITA 2011 proche de celui de 2010.
Universal Music Group (UMG)
En 2010, conformément à ses prévisions, UMG a réalisé une marge d’EBITA à deux chiffres (10,6 %), notamment grâce à son exposition accrue à des sources de revenus musicaux de plus en plus diversifiées, malgré un marché de la musique très difficile. Pour 2011, UMG prévoit de réaliser une marge d’EBITA à deux chiffres, malgré les coûts de restructuration.
SFR
En 2010, malgré l’impact des baisses de tarif imposées par les régulateurs et l’augmentation des investissements commerciaux dans un environnement concurrentiel renforcé, SFR a maintenu des marges d’EBITDA solides dans le Mobile et dépassé ses prévisions d’EBITDA dans l’Internet haut débit (+8,6 % hors éléments non récurrents). Pour 2011, les prévisions de SFR sont les suivantes :
- Mobile : baisse de l’EBITDA dans un environnement concurrentiel, fiscal et règlementaire difficile,
- Internet Haut débit et fixe : croissance de l’EBITDA, hors éléments positifs non-récurrents de 2010 (58 millions d’euros).
Groupe Maroc Telecom
En 2010, conformément à ses prévisions, Groupe Maroc Telecom a réalisé une légère croissance de son chiffre d’affaires (en Dirhams) et maintenu une rentabilité élevée, grâce à une solide performance dans le mobile au Maroc et la poursuite de la croissance de ses filiales africaines. Comme en 2010, Groupe Maroc Telecom prévoit pour 2011 une légère croissance de son chiffre d’affaires (en Dirhams) et le maintien d’une rentabilité élevée.
GVT
En 2010, GVT a significativement dépassé ses prévisions, en normes comptables brésiliennes et en monnaie locale, et réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 43 % et un EBITDA ajusté en hausse de 53 %, grâce à une forte progression du nombre de lignes en service, à l’amélioration du mix produit, ainsi qu’à l’optimisation constante des coûts. Pour 2011, en normes IFRS et en euros à taux de change constant, GVT prévoit de réaliser un chiffre d’affaires en hausse de 35 % à 40 % et une marge d’EBITDA d’environ 40 % (malgré le lancement de l’activité de télévision payante).
Groupe Canal+
En 2010, Canal+ France a dépassé ses prévisions d’EBITA grâce à la croissance de ses parcs d’abonnement, combinée à une maîtrise globale des coûts. Pour 2011, Groupe Canal+ prévoit une légère croissance de son EBITA.
Les prévisions au titre de l’exercice 2011 en termes de chiffre d’affaires, de résultat opérationnel ajusté (EBITA) et de taux marge d’EBITA (rapport EBITA sur chiffre d’affaires), ainsi que d’EBITDA présentées ci-dessus sont fondées sur des données, hypothèses et estimations considérées comme raisonnables par la Direction de Vivendi. Elles sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiées en raison des incertitudes liées notamment à l’environnement économique, financier, concurrentiel et/ou réglementaire. En outre, la matérialisation de certains risques décrits dans la section Description du groupe et des activités – Litiges – Facteurs de risques pourrait avoir un impact sur les activités du groupe et sa capacité à réaliser ses prévisions au titre de l’exercice 2011.
Par ailleurs, il est rappelé que Vivendi considère que le résultat net ajusté (ANI), le résultat opérationnel ajusté (EBITA) et l’EBITDA, mesures à caractère non strictement comptable, sont des indicateurs pertinents des performances opérationnelles et financières du groupe. Chacun de ces indicateurs est défini dans le rapport financier de l’exercice 2010, présentés dans le Rapport financier – Etats financiers consolidés – Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés – Comptes annuels de Vivendi SA.