Politique de développement durable

La contribution de Vivendi au développement durable est de permettre aux générations actuelles et futures de satisfaire leur besoin de communiquer, de nourrir leur curiosité, de développer leurs talents et d’encourager le dialogue interculturel.

Le groupe mène une politique rigoureuse de développement durable, qui met en perspective les performances économiques, sociales, sociétales et environnementales liées à ses activités et à son implantation géographique. Cette démarche implique que Vivendi affiche clairement ses engagements à l’égard de l’ensemble de ses partenaires : clients, actionnaires, salariés, fournisseurs, pouvoirs publics, société civile.

Vivendi est signataire du Pacte mondial des Nations Unies. Cette adhésion témoigne de deux préoccupations essentielles : réaffirmer l’engagement du groupe en faveur des droits humains tandis que ses métiers conquièrent de nouveaux marchés ; contribuer à mieux satisfaire l’accès des publics défavorisés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication pour renforcer le lien social.

Vivendi a intégré le Dow Jones Sustainability World Enlarged Index (DJSI World Enlarged) créé par le Dow Jones fin novembre 2010. Le groupe est par ailleurs référencé dans l’indice boursier international de développement durable, le FTSE4 Good Global, établi par le FTSE, dans l’indice ASPI Eurozone, de l’agence de notation Vigeo, dans l’indice Ethibel Sustainability Index (ESI) du cabinet Ethibel, ainsi que dans les ECPI Ethical Indexes (ECPI Ethical Index Global, ECPI Ethical Index EMU, ECPI Ethical Index Euro) établis par E-capital Partners. Vivendi répond par ailleurs chaque année au Carbon Disclosure Project (CDP, organisation internationale qui publie un rapport annuel sur l’intégration du changement climatique dans les stratégies des 500 plus grandes entreprises mondiales).

Le groupe a été reconnu par Vigeo comme étant le leader du secteur média lors de sa dernière notation extra-financière de janvier 2011, et classé par Goldman Sachs parmi les cinq entreprises du secteur des médias les mieux positionnées dans le monde en matière de performances économiques et de critères de développement durable (novembre 2009).

Depuis 2009, le siège de Vivendi est certifié EMAS (Eco Management and Audit Scheme) au titre de sa démarche environnementale. Vivendi est l’une des rares sociétés françaises à avoir reçu cette distinction. Cette certification européenne est l’une des références les plus exigeantes en matière de management environnemental et d’engagement envers les parties prenantes.

Principaux enjeux de développement durable

La politique de développement durable de Vivendi est définie à partir de ses caractéristiques : un groupe producteur et distributeur de contenus, au cœur des évolutions technologiques portées par le haut débit et la mobilité, axé sur le modèle de l’abonnement, et conquérant de nouveaux marchés dans les pays à forte croissance.

La première de ces caractéristiques implique que le groupe évalue les opportunités et risques que ses contenus ou services peuvent présenter à ses différents publics. C’est pourquoi Vivendi a défini dès 2003 trois enjeux spécifiques de développement durable : la protection et l’accompagnement de la jeunesse dans ses usages médiatiques, la promotion de la diversité culturelle et le partage des connaissances (voir ci-dessous).

La deuxième caractéristique se rapporte à la capacité que doit avoir Vivendi de concilier la révolution numérique avec la prise en compte des besoins de ses parties prenantes (salariés, consommateurs, artistes, fournisseurs, société civile…) et des exigences du cadre réglementaire. La gestion du capital humain, la valorisation des contenus, la vigilance à l’égard des fournisseurs et le dialogue avec ses partenaires sont autant d’enjeux de développement durable pour le groupe.

La troisième caractéristique soulève l’enjeu de la collecte et du traitement des données personnelles des abonnés et clients des différents métiers du groupe. Dans tous les pays où est présent Vivendi, il s’agit de veiller à satisfaire les attentes des abonnés en matière d’offres de contenus et de services tout en menant une politique rigoureuse et éthique de gestion de leurs données personnelles.

La quatrième caractéristique nécessite la mise en place d’une évaluation de la contribution de Vivendi au développement local des pays émergents où le groupe est présent, en matière d’emploi, d’investissement dans les infrastructures, de développement des talents locaux ou encore d’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, qui sont l’une des clés des succès recherchés par les Etats en matière d’éducation.

Enjeux spécifiques de Vivendi

Vivendi a la responsabilité d’accompagner tous les publics, et notamment la jeunesse, dans leurs pratiques culturelles et médiatiques, tout en bâtissant un univers numérique plus sûr. Pour ce faire, le groupe doit concilier le développement d’offres de contenus et de services favorisées par les nouvelles technologies et la protection des jeunes publics face à des usages ou des comportements qui peuvent leur être préjudiciables. Les téléphones mobiles, l’Internet, les jeux et les films peuvent véhiculer des contenus sensibles ou susciter des modes de consommation inappropriés. La prise en compte de cet enjeu au niveau du groupe se traduit par une mobilisation transversale des métiers en liaison avec la Direction du développement durable de Vivendi.

Le groupe entend promouvoir la diversité culturelle comme une manifestation nécessaire de la dignité humaine et un pilier de la cohésion sociale. Il partage ainsi la vision de l’Unesco qui, dans sa Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles entrée en vigueur en mars 2007, affirme que la diversité culturelle est « un ressort fondamental du développement durable des communautés, des peuples et des nations ». Vivendi a l’ambition d’encourager la diversité des répertoires musicaux, de favoriser la diversité des expressions cinématographiques et télévisuelles, de promouvoir les talents locaux et de valoriser le patrimoine.

Favoriser le partage des connaissances pour renforcer l’esprit d’ouverture aux autres et la compréhension mutuelle constitue le troisième enjeu spécifique de développement durable de Vivendi. Par son positionnement international, le groupe exerce une certaine influence sur les représentations des cultures et peut favoriser la compréhension mutuelle. Il se doit de garantir la qualité des contenus, d’encourager le dialogue entre les cultures, de sensibiliser le public aux enjeux du développement durable et de faciliter l’accès aux nouvelles technologies. Vivendi contribue ainsi à réduire la fracture numérique en permettant à des publics scolaires ou universitaires de bénéficier d’offres de services avantageuses ou en menant, à l’attention des personnes défavorisées, des actions de formation et d’éducation aux nouveaux usages en matière de communication.

Mise en œuvre de la politique de développement durable

Intégration de critères de développement durable dans la rémunération variable des dirigeants

Lors de l’Assemblée générale des actionnaires du 30 avril 2009, le Président du Conseil de surveillance a annoncé la prise en compte d’objectifs de développement durable dans les rémunérations variables des dirigeants de Vivendi à compter de 2010.

Le Directoire a ainsi demandé que les critères définis pour chaque métier relèvent du savoir-faire et du positionnement de chacun d’entre eux et qu’ils soient pertinents, mesurables et vérifiables par un cabinet spécialisé.

Il s’agit à ce titre de mesurer, dans le calcul du bonus des personnes concernées, leur contribution individuelle aux enjeux de développement durable stratégiques pour le groupe, tels que l’accompagnement de la jeunesse dans ses pratiques médiatiques, la promotion de la diversité culturelle ou la réduction de la fracture numérique.

Vivendi est l’une des premières entreprises du CAC 40 à intégrer des objectifs de performance liés à sa responsabilité sociétale dans la rémunération variable des dirigeants. L’agence de notation extra-financière Vigeo accompagne le groupe dans l’évaluation de sa démarche.

Enjeux de développement durable : une mobilisation transversale

Le Président du Directoire inscrit régulièrement les enjeux de développement durable à l’ordre du jour du Directoire ou du Comité des risques. Il réunit les experts de la société civile pour partager avec eux une analyse du développement des activités du groupe au regard des enjeux de développement durable.

La Direction du développement durable pilote la démarche en associant étroitement les directions fonctionnelles du siège et les métiers.

Elle organise avec la Direction des Relations investisseurs des rendez-vous avec la communauté financière afin de présenter la politique de développement durable du groupe. Dans le cadre de ces roadshows dédiés, près de 40 investisseurs ont été rencontrés en 2010 (USA, Canada, France).

Elle travaille régulièrement avec la Direction de l’audit à l’occasion de l’examen par le Comité des risques de sujets de développement durable ou d’actions plus spécifiques telles que l’élaboration d’un questionnaire à l’attention des principaux fournisseurs des filiales. Les deux directions ont établi une cartographie des risques de développement durable.

En liaison avec le Secrétariat général, la Direction du développement durable contribue à l’application du Programme de conformité aux normes d’environnement, de santé et de sécurité au travail adopté par Vivendi en 2000. Elle contribue également à relayer le Programme de vigilance au sein du groupe et auprès de ses différents partenaires. Elle participe aux travaux concernant le suivi de la politique de Vivendi relative au traitement et à la collecte des données personnelles.

En coopération étroite avec la Direction des ressources humaines, elle met en œuvre l’intégration des critères de développement durable dans la rémunération des dirigeants du groupe. Elle mène également des actions de sensibilisation auprès des partenaires sociaux.

Par ailleurs, la Direction du développement durable s’appuie depuis 2003 sur un Comité du développement durable. Ce dernier rassemble les personnes dédiées aux questions liées au développement durable dans les métiers et les représentants de plusieurs directions fonctionnelles du siège. Il se réunit six fois par an pour aborder des thématiques précises.

En janvier 2010, un séminaire de développement durable a réuni 70 participants et intervenants représentant la société civile et les différents métiers du groupe dans le monde. Il a été l’occasion de rappeler les principaux axes de la politique de développement durable de Vivendi, puis d’entendre les parties prenantes – investisseurs, agences de notation, experts, universitaires, représentants d’ONG – exprimer leurs attentes. Par ailleurs, les filiales ont apporté leurs témoignages, illustrant ainsi l’intégration des enjeux de développement durable dans leur stratégie. Une nouvelle édition de ce séminaire est prévue en 2012.

Une communication renforcée avec ses parties prenantes

Chaque année, Vivendi rend compte de sa politique, de ses actions et de son reporting extra-financier dans un Rapport d’activité et de développement durable et dans le document intitulé « Données sociales et politique environnementale ». Ces documents sont disponibles sur le site Internet du groupe, respectivement dans les rubriques « Développement durable » et « Informations financières ». En plus des indicateurs requis par la loi sur les Nouvelles régulations économiques (loi NRE), Vivendi publie des indicateurs économiques, de gouvernement d’entreprise et des indicateurs liés à ses enjeux spécifiques.

Pour le neuvième exercice consécutif, le Rapport d’activité et de développement durable 2010 fait l’objet d’un avis de niveau d’assurance modérée de la part de Salustro Reydel, membre de KPMG International, l’un des Commissaires aux comptes de Vivendi, sur une sélection d’indicateurs sociaux au niveau du groupe et sur une sélection d’indicateurs environnementaux au niveau de cinq de ses métiers. Cet avis ainsi que la méthodologie de reporting figurent dans la version interactive du Rapport d’activité et de développement durable 2010 et sur le site corporate www.vivendi.com.

Vivendi renforce ses échanges avec ses différents partenaires et a pu, en 2010, exposer sa politique devant des instances institutionnelles et universitaires, ou à l’occasion de rencontres internationales.

Dans le cadre de son partenariat avec le programme Safer Internet de la Commission européenne, Vivendi s’est associé à European Schoolnet pour lancer la plateforme en ligne Pan-EU Youth. Inédite, celle-ci vise à offrir aux jeunes européens un espace d’expression et de discussions sur des sujets de citoyenneté. L’initiative Pan-EU Youth prévoit trois consultations en ligne portant sur les thèmes : « les jeunes dans les média », les « vies numériques » et les « e-compétences ».

Vivendi a été invité par les Nations Unies à présenter sa politique de développement durable et sa contribution à la diversité culturelle et au dialogue entre les cultures dans le cadre du Forum de l’Alliance des civilisations qui s’est tenu à Rio de Janeiro en mai 2010. Le groupe a réuni par la suite plusieurs acteurs internationaux institutionnels et privés afin de progresser dans la mesure de l’impact économique et social de la culture.

Vivendi a fait partie de la commission « Culture et université » mise en place par la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui a pour objectif d’encourager et de valoriser la culture à l’université. Le groupe a contribué à l’élaboration de propositions recueillies dans un rapport qui a été remis en septembre 2010 aux présidents d’universités et de grandes écoles françaises.

Afin de progresser dans la définition de ses indicateurs liés à ses enjeux spécifiques, Vivendi fait partie des membres fondateurs du groupe de travail sectoriel médias de la Global Reporting Initiative. La publication du référentiel GRI dédié au secteur médias est prévue en 2011.

Programme de solidarité « Create Joy »

Ce programme de solidarité, lancé en septembre 2008, s’inscrit dans une démarche de responsabilité citoyenne. Vivendi aide les jeunes en difficulté à s’épanouir en leur apportant du divertissement et des compétences en lien avec ses métiers : jeux vidéo, musique, télécommunications et Internet, télévision et cinéma.

En 2010, Create Joy a financé plus de vingt projets portés par des associations œuvrant auprès de jeunes hospitalisés (HopeLab, USA ; Medicinema, GB ; Jeunes Talents, France), de jeunes personnes handicapées (Fondation Mallet, Toiles Enchantées, Signes de Sens, France), ou de jeunes défavorisés (Music For Youth, GB ; CDI, Brésil). La formation et le partage des compétences occupent une place importante dans la sélection des projets soutenus par Create Joy (Apprentis d’Auteuil en France ; France Volontaires et Institut des métiers spécialisés du cinéma au Maroc ; BiblioBrousse, Lutt’Opie au Burkina Faso).

Ce programme est déployé en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Brésil, au Maroc, au Mali et au Burkina Faso.

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