Ressources humaines

Vivendi est attaché à ce que les fruits des efforts des salariés soient valorisés de manière équitable. Le groupe a donc mis en œuvre un système de partage des profits qui va bien au-delà des obligations légales et qui encourage fortement le développement de l’actionnariat salarié. Il informe régulièrement les partenaires sociaux de la stratégie du groupe, de sa situation financière ou encore de sa politique sociale. De même, au-delà de ces dispositions internes, Vivendi a engagé une politique citoyenne pour aider à la revitalisation industrielle et au développement de l’emploi dans des régions particulièrement touchées par les restructurations. Enfin, le groupe met en place différentes actions pour favoriser la réussite scolaire et la connaissance du monde de l’entreprise de jeunes de quartiers sensibles et d’élèves handicapés.

Actionnariat salarié et épargne salariale

Les actions menées en faveur de l’actionnariat salarié au sein du groupe Vivendi en 2010 se sont inscrites dans la continuité de la politique initiée en 2008 avec la création du programme Opus (lancement simultané, en France et à l’international de l’opération « Opus 10 », augmentation de capital à effet de levier et à capital et rendement minimum garantis), et de l’opération d’actionnariat classique annuelle réservée aux salariés des sociétés françaises du groupe.

Développement de l’épargne salariale en France

L’actionnariat salarié et l’épargne salariale ont été favorisés en 2010 par l’importance des montants versés par les sociétés françaises du groupe au titre des différents systèmes participatifs de rémunération (participation, intéressement et abondement) : l’affectation d’une part significative et croissante de cette épargne salariale à l’actionnariat salarié s’est confirmée ; et, dans le même temps, les salariés ont poursuivi la diversification de leur épargne sur les différents supports de placement offerts par le Plan d’épargne groupe (PEG) de Vivendi ainsi que sur des formules de placement spécifiques à leurs accords d’entreprise.

En 2010, le total des montants nets perçus par les salariés des sociétés françaises du groupe au titre de l’intéressement, de la participation et de l’abondement du PEG s’est élevé à 96,8 millions d’euros (+5,1 % par rapport à 2009). Le montant total de l’épargne salariale nouvelle s’élève à 70,8 millions d’euros dont 52,5 millions d’euros ont été placés sur les différents fonds du PEG, le solde (18,3 millions d’euros) étant affecté par les salariés à l’épargne retraite (Perco chez SFR) et à divers fonds ou plans spécifiques à leurs sociétés.

Augmentation de capital réservée aux salariés

L’augmentation de capital annuelle réservée aux salariés des entreprises du groupe dans le cadre du PEG a été décidée par le Directoire le 24 février 2010, en vertu des autorisations données par l’Assemblée générale des actionnaires du 30 avril 2009, et conclue avec succès le 29 juillet 2010. L’opération était caractérisée, pour la troisième année consécutive, par le lancement simultané d’une opération classique (en France) et d’une opération française et internationale à effet de levier et à capital garanti, « Opus 10 ».

A la garantie de capital, s’est ajoutée en 2010, comme en 2009, une garantie de rendement minimum capitalisée au taux de 2,5 % par an. « Opus 10 » était ouvert aux salariés des principaux pays où le groupe opère, soit la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Maroc, l’Allemagne et, pour la première fois, le Brésil et les Pays-Bas.

Malgré un contexte macro-économique toujours maussade, générateur de comportements de prudence et d’attentisme à l’égard des marchés boursiers, l’opération « Opus 10 » a été un très grand succès, le montant des souscriptions dépassant ceux des deux précédentes opérations. Globalement, les deux volets de l’augmentation de capital de 2010, classique et levier, ont permis de réaliser une augmentation de capital d’un montant global de 98,5 millions d’euros, dont 76,8 millions d’euros pour « Opus 10 » (soit 42,6 % de plus qu’en 2009) et 21,7 millions d’euros pour l’augmentation de capital classique (soit 25,5 % de plus qu’en 2009). Cette souscription s’est traduite par la création de 7 148 169 actions nouvelles, dont 5 571 511 au titre d’« Opus 10 » et 1 576 658 au titre de l’opération classique. Ce volume d’actions nouvelles, en hausse de 47 % par rapport à l’augmentation de capital réservée aux salariés de 2008, représente 0,58 % du capital social de Vivendi. A l’issue de l’opération, la part du capital de Vivendi détenue par ses salariés atteint 2,11 %.

8 773 salariés ont participé à l’augmentation de capital, dont 7 023 à « Opus 10 » et 5 929 à l’opération classique (France). Le taux de participation global des salariés éligibles est globalement de 23,7 % au titre des deux volets de l’augmentation de capital ; il est de 19 % pour l’opération « Opus 10 » seule, dont 37,4 % en France et 4,3 % hors France. En France, 48,1 % des salariés ont participé à au moins l’un ou l‘autre des deux volets de l’augmentation de capital.

En raison du succès confirmé du programme Opus, le Directoire du 14 décembre 2010 a décidé sa reconduction pour 2011, parallèlement à l’opération classique, dans le cadre de l’augmentation de capital réservée aux salariés.

Dialogue social

En 2010, les partenaires sociaux du Comité de groupe, de l’Instance de dialogue social européen et du Comité d’entreprise du siège de Vivendi ont régulièrement été informés de la stratégie du groupe, de sa situation financière, de sa politique sociale et des principales réalisations de l’exercice. Le Comité de groupe et l’Instance de dialogue social européen ont été renouvelés, intégrant de nouveaux élus des différentes entités pour les quatre ans à venir. La session de formation annuelle de deux jours a porté sur les enjeux stratégiques liés à la révolution numérique, la connaissance des métiers de Vivendi, ainsi que les techniques financières.

L’apprentissage est une clé pour l’emploi des jeunes et un atout pour l’entreprise qui diversifie ainsi ses sources de recrutement. Vivendi poursuit ses engagements pris en 2009 en accroissant le nombre de contrats en alternance au sein du groupe. Fin 2010, le groupe employait 669 contrats en alternance en France (contre 526 en 2009 à périmètre constant, soit 27 % d’augmentation).

En matière de formation, les sociétés de Vivendi favorisent l’acquisition et le renforcement des compétences nécessaires à leurs collaborateurs pour atteindre leurs objectifs et favoriser leur évolution professionnelle. Les souhaits et besoins de formation recensés font l’objet de discussions entre la direction et les instances représentatives du personnel ainsi que lors de l’entretien individuel d’évaluation annuel des collaborateurs. Le pourcentage de la masse salariale consacré à la formation demeure largement supérieur aux obligations légales.

Depuis plusieurs années, Vivendi a développé un programme de formation en partenariat avec l’INSEAD (Institut européen d’administration des affaires) pour renforcer les compétences de ses futurs leaders. Les objectifs de ce programme de formation sur mesure sont de développer les compétences nécessaires pour mieux cerner l’environnement national et international, d’anticiper les grandes tendances business à venir, d’apprendre de meilleures pratiques, de confronter et de bousculer les expériences et les idées reçues.

Les sociétés du groupe Vivendi continuent à mettre l’accent sur la sécurité au travail. En 2010, 6 037 collaborateurs du groupe ont été formés à la sécurité. Le taux de fréquence des accidents de travail s’élève à 2,58 en 2010. Etant plus élevé dans les métiers de terrain, des programmes de prévention spécifiques sont mis en place notamment chez SFR, Groupe Maroc Telecom et Groupe Canal+.

En matière de prévention, de sécurité au travail et de respect des conditions de travail, des études sont menées par différentes instances. Elles permettent la mise en œuvre de programmes de formation dans ces différents domaines. Vivendi poursuit sa mise en œuvre de mesures préventives sur la problématique de la gestion du stress et des risques psycho-sociaux. Les dispositifs sont spécifiques à chaque entité du groupe et couvrent des domaines tels que la formation des managers de proximité, la mise en place d’un numéro vert à disposition des salariés ou l’information des IRP par un médecin spécialiste.

Vivendi encourage la mobilité interne entre ses différentes entités à travers trois dispositifs : l’entretien annuel recensant les souhaits des salariés, la revue des effectifs (people review) par le management et un site dédié. Ce dernier, accessible via l’Intranet, a été amélioré via l’intégration de nouvelles technologies comme le e-learning afin de permettre aux salariés de préparer leur démarche de mobilité.

De plus, un plan de succession regroupant les postes de direction de niveau supérieur ainsi que les salariés à haut potentiel a été élaboré au sein de chaque entité du groupe. Ainsi identifiés, ceux qui pourraient demain être les leaders feront l’objet d’un plan de développement favorisant une meilleure mobilité entre les différentes activités.

Contribution au développement de l’emploi

Depuis 2004, Vivendi s’est engagé auprès des pouvoirs publics à contribuer à la création d’emplois dans des régions particulièrement touchées par le chômage et les restructurations industrielles, par deux moyens :

  • la création, par l’intermédiaire de sous-traitants, de deux centres d’appels liés à l’activité du groupe, l’un à Belfort (fin 2005), l’autre à Douai (fin 2006) avec un objectif de 300 emplois équivalent temps plein (ETP) dans chaque centre. Fin 2010, les effectifs de ces centres étaient respectivement de 448 et 404 ETP ;
  • l’aide à la revitalisation de bassins d’emplois fragiles ou sinistrés, choisis par le Ministère de l’économie et le Ministère de l’industrie : aide au conseil et financement de projets créateurs d’emploi, à hauteur de 5 millions d’euros par an sur cinq ans.

Bilan provisoire des missions de la convention quinquennale 2005/2009 : 4 084 créations d’emplois

Le bilan provisoire des 11 missions de la convention quinquennale (2005/2009) est très satisfaisant : au 31 décembre 2010, les emplois validés dans les comités d’engagement créés avec les pouvoirs publics dans chaque zone concernée se sont élevés à 5 243 et les créations réelles d’emplois à 4 084, ce qui représente 78 % des emplois validés.

Les missions sur les premiers bassins d’emplois ont démarré en mars 2005. La dernière opération a débuté en mars 2008. Chaque mission a une durée opérationnelle d’au moins trois ans. C’est la raison pour laquelle le bilan qui peut être fait à fin 2010 de la convention quinquennale (2005/2009) n’est pas encore définitif. Au 31 décembre 2010, Vivendi a dépassé de 87 % en emplois validés et de 46 % en emplois déjà créés son engagement global de 2 800 emplois sur l’ensemble des bassins, alors même que la phase active des missions (prospection et validation des dossiers) vient seulement de s’achever dans cinq territoires et se poursuivra en 2011 dans l’un des onze bassins (Haut-Jura).

Plusieurs missions ont fait l’objet de prolongation de leur phase opérationnelle, au-delà des trois ans, en accord avec les pouvoirs publics et à leur demande, tout au long de l’année 2010 : Abbeville et Montdidier (Somme), Thann-Cernay (Haut-Rhin), Pas-de-Calais (prolongation centrée sur le bassin de Calais) ainsi que le Tonnerrois (Yonne). Par ailleurs, dans tous les bassins, à l’issue de la phase opérationnelle, les sociétés de développement économique concernées restent sur les territoires pour suivre le bon déroulement des projets aidés et s’assurer de la transformation des emplois programmés en création réelle.

Sur les bassins les plus anciens, les créations réelles d’emplois dépassent les objectifs de 157 % à Arles, de 73 % dans l’Oise, de 71 % à Dreux et de 34 % à Sarrebourg.

Les objectifs de créations d’emplois ont également été largement dépassés dans plusieurs bassins plus récents : de 96 % dans la Somme, de 50 % à Thann-Cernay, de 42 % dans le Pas-de-Calais et de 12 % à Chalon-sur-Saône. La mission Tonnerrois, elle aussi, a atteint ses objectifs de créations effectives d’emplois. Sur le bassin d’Autun-Château-Chinon, les créations d’emplois programmées dépassent de 25 % l’objectif, mais les créations effectives sont, pour l’instant, en-deçà de l’objectif ; ces emplois devraient se concrétiser en 2011.

80 % des entreprises aidées sur l’ensemble des bassins appartiennent aux secteurs de l’industrie, de l’agro-alimentaire, du BTP et des services à l’industrie. 15 % relèvent du commerce et de l’artisanat. Le solde concerne les services à la personne et le tourisme. 70 % des projets accompagnés concernent le développement d’entreprises existantes, 26 % des créations d’entreprises et 4 % des reprises d’entreprises. La quasi-totalité des sociétés aidées sont des PME ou des TPE. Plus de 85 % des projets validés sont portés par des entrepreneurs originaires des bassins considérés. Dreux fait exception puisque 60 % des projets proviennent d’entreprises non implantées sur le bassin.

A la fin de 2010, sur l’ensemble des 11 bassins d’emplois, 28,74 millions d’euros ont été consacrés par Vivendi à la création d’emplois depuis 2005 au titre des premiers engagements quinquennaux. Les prêts participatifs et les subventions aux entreprises représentent environ 70 % du total, les 30 % restant étant destinés aux honoraires des sociétés de revitalisation industrielle.

Nouveaux engagements (2010/2012)

Au premier trimestre 2009, Vivendi a pris de nouveaux engagements auprès de l’Etat en matière de contribution au développement de l’emploi, pour une période de trois ans (2010 à 2012). Outre le maintien des engagements antérieurs concernant les centres d’appel de Belfort et de Douai, Vivendi s’est engagé à créer 1 800 nouveaux emplois en trois ans dans la lignée des emplois créés par les précédents engagements et à consacrer 5 à 6 millions d’euros par an à la réalisation de cet objectif.

Les premiers bassins d’emplois au titre de cette nouvelle initiative ont été désignés à Vivendi par le Ministère de l’économie et le Ministère de l’industrie, fin 2009. Il s’agit de Châtellerault (Vienne), Montluçon (Allier) et d’une nouvelle mission dans l’Oise avec priorité sur le Beauvaisis.

La mission sur Châtellerault revêt un caractère particulier puisque l’Etat a demandé à Vivendi de mutualiser sa propre action de revitalisation avec cinq conventions de revitalisation conclues avec des entreprises présentes sur le bassin qui avaient été contraintes de réduire leurs effectifs par voie de PSE. 452 emplois ont été validés à Châtellerault. Environ 170 de ces emplois avaient été créés au 31 décembre 2010. La nouvelle mission Oise a très bien démarré : 531 emplois sont déjà programmés. Sur le bassin de Montluçon, 65 emplois ont été programmés. Au total, un programme de 1 048 créations d’emplois a été validé en 2010 sur ces trois bassins.

A l’été 2010, trois nouveaux bassins ont été désignés par les Pouvoirs publics : Ploërmel (Morbihan), Vendôme (Loir-et-Cher) et une nouvelle mission à Calais. Ces trois missions ont effectivement démarré au quatrième trimestre 2010.

En 2010, Vivendi a consacré un total de 5,02 millions d’euros au titre du financement de ces nouveaux engagements.

Egalité des chances dans les programmes d’éducation

Passeport Avenir

En créant, en 2005, le « Passeport ingénieur télécoms », SFR et les pouvoirs publics ont souhaité favoriser l’accès aux écoles d’ingénieurs des jeunes des quartiers sensibles, avec, en perspective, une carrière de haut niveau dans les métiers des technologies de la communication. L’objectif pour SFR est de créer, dans les quartiers et dans les entreprises, des situations concrètes et exemplaires de réussites académiques et professionnelles de jeunes issus des quartiers sensibles, en s’appuyant sur l’attrait exercé par les métiers des télécommunications. Ce programme est le premier à associer tous les acteurs : enseignants, entreprises, grandes écoles, responsables de la politique de la ville et jeunes.

Un « Cercle » qui s’est progressivement élargi

En 2006, le programme s’est élargi au « Cercle passeport télécoms », entraînant dans le sillon creusé par SFR six autres entreprises du secteur (Alcatel Lucent, Ericsson France, Motorola France, Nokia Siemens Network et Siemens France), en partenariat avec le Ministère de l’éducation nationale et le Ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement.

En 2007, de nouveaux partenaires ont à leur tour rejoint le Cercle : le Crédit Mutuel, les hôtels Formule 1, Orange et la Fondation Alcatel-Lucent. Le premier propose à tous les étudiants ayant intégré une école partenaire un système de prêt sans caution parentale. Le deuxième offre aux élèves deux nuits gratuites en hôtel Formule 1 en période de concours, lorsqu’ils se déroulent trop loin de leur domicile. Orange vient renforcer et étendre la présence du Cercle sur le terrain et l’engagement du secteur des télécommunications en faveur de l’égalité des chances et de la promotion sociale. La Fondation Alcatel-Lucent, depuis les Etats-Unis, avec un réseau de 70 tuteurs anglophones, propose aux jeunes accompagnés par le Cercle des entretiens et conversations par téléphone. En 2010, 14 entreprises dont 12 du secteur des Nouvelles technologies de l’information et de la communication ont rejoint le programme qui a été rebaptisé « Passeport Avenir ».

Chiffres clés 2010/2011 :

  • 57 classes préparatoires technologiques (ATS, TSI, ECT) et professionnelles et 41 grandes écoles d’ingénieur et de management sont partenaires de Passeport Avenir. 2 620 élèves bénéficient dans ces établissements d’un tutorat collectif,
  • 688 tuteurs volontaires (issus des 14 entreprises partenaires – 149 tuteurs pour SFR), accompagnent individuellement 711 élèves dont 458 en classes préparatoires et 253 en grandes écoles,
  • Comme les deux années précédentes, 92 % des élèves bénéficiant d’un tuteur individuel en classes préparatoires ont réussi leur concours d’entrée dans une grande école d’ingénieur ou de management,
  • 74 % d’entre eux sont boursiers de l’Etat.

Un Avenir Ensemble

Vivendi est associé avec SFR dans le programme « Un avenir ensemble » créé et géré par la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur. Il s’agit de parrainer un étudiant méritant issu de milieu modeste et de l’accompagner dans son parcours scolaire et universitaire.

Mobi3

Mobi3 est un programme qui existe depuis 2008. Basé sur un concours, il est proposé par cinq entreprises actrices dans le cycle de vie du téléphone mobile : Dassault Systems, DLA Piper, IBM, Nokia et SFR, en partenariat avec IMS-Entreprendre pour la Cité. Mobi3 s’inscrit dans le cadre du programme « Engage » qui vise à développer l’engagement citoyen des salariés à travers l’Europe avec le soutien du Ministère de l’éducation nationale. Il propose à des équipes de collégiens de réaliser le téléphone portable de demain dans le cadre de leur option de DP3 (Découverte professionnelle 3 heures). Les élèves étudient ainsi le cycle de vie d’un téléphone portable, de la conception en 3D à la vente en passant par le marketing, le juridique et la logistique. Pour cette troisième édition (2010-2011), six collèges d’Ile de France ont participé au programme.

Télémaque

L’Institut Télémaque a été créé en juillet 2005, en partenariat avec le Ministère de l’éducation nationale et 15 entreprises (Adecco, Axa, BPCE, Cisco, Darty, EDF, La Poste, PPR, Rexel, Schneider Electric, SFR, Technip, Total, UBS, Véolia).

Sa mission est de soutenir des jeunes brillants et motivés (collégiens scolarisés en établissements de l’Education prioritaire ou apprentis en formation professionnelle), issus de milieux défavorisés, pour leur donner toutes les chances de réussir, en accord avec leur mérite. L’objectif est l’obtention du baccalauréat avec mention Bien ou Très Bien.

L’action repose sur un suivi individualisé, au niveau scolaire et personnel, du collège jusqu’au baccalauréat. Elle se fait par le biais d’un double tutorat, scolaire et professionnel, et d’un soutien financier leur permettant de construire et de mener à bien leurs projets. En 2011, l’Institut Télémaque soutient 200 jeunes (dont dix sont suivis par des tuteurs SFR) répartis en Ile de France, Rhône Alpes et Nord.

ARPEJEH

Partant du constat que la plupart des élèves handicapés arrêtait leurs études au niveau de la 3ème, SFR a initié en 2008 la création de l’association ARPEJEH (Accompagner la réalisation des projets d’études des jeunes élèves et étudiants handicapés) réunissant des entreprises et des acteurs publics de tous secteurs.

Le but est d’aider à lever l’autocensure en montrant aux élèves handicapés qu’ils peuvent faire une carrière professionnelle de qualité. Pour y parvenir, l’association organise des ateliers « découverte métiers » dans les collèges. Ils sont l’occasion pour les jeunes handicapés de se rendre compte qu’une place existe pour eux dans les entreprises et qu’il est donc essentiel de poursuivre des études. Preuve de l’importance de ces actions, une convention cadre a été signée avec l’Éducation nationale pour les trois académies franciliennes. Aujourd’hui, plus de 100 stages ont été organisés en entreprise ainsi que plusieurs ateliers « découverte métiers » et autres visites et découvertes de l’entreprise. Aujourd’hui, ARPEJEH compte près de 40 entreprises dont L’Oréal, LVMH, Air France, RTE (Réseau de transport et d’électricité). L’association est présidée par Stéphane Roussel, Directeur des ressources humaines de Vivendi.

Pour les années à venir, ARPEJEH entend bien continuer à être le lien entre les élèves et étudiants handicapés et le monde du travail. Les stages et les ateliers découverte seront plus nombreux et une action de tutorat est en cours de déploiement.

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