L’analyse de la situation financière de Vivendi repose sur l’analyse de l’évolution de l’endettement financier net du groupe, tel que défini ci-après (se reporter infra aux notes préliminaires), et du tableau des flux de trésorerie consolidés. Les informations relatives aux flux de trésorerie sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles apportent une base d’évaluation de la capacité de Vivendi à générer de la trésorerie, ainsi que des besoins d’utilisation de cette trésorerie. Le tableau des flux de trésorerie, lorsqu’il est utilisé avec le reste des états financiers, fournit des informations qui permettent aux utilisateurs d’évaluer les changements de l’actif net et de sa structure financière (y compris sa liquidité et sa solvabilité). Le tableau des flux de trésorerie présente les flux de trésorerie classés en activités opérationnelles, d’investissement et de financement.
L’analyse de la situation financière de Vivendi repose aussi sur l’analyse des principales caractéristiques des financements du groupe. Elle se présente comme suit :
En outre, l’analyse détaillée des emprunts (taux d’intérêt nominal et effectif, échéances), leur ventilation par devise, maturité et nature de taux ainsi que les principaux covenants financiers et les notations de la dette sont présentés dans la Note 22 de l’annexe aux états financiers consolidés. La juste valeur des emprunts, les aspects liés à la gestion des risques de marché et les instruments financiers dérivés liés aux emprunts sont présentés dans la Note 23 de l’annexe aux états financiers consolidés.
Notes préliminaires :
- Vivendi considère que l’« endettement financier net », agrégat à caractère non strictement comptable, est un indicateur pertinent de la mesure de l’endettement financier du groupe. Au 31 décembre 2009, Vivendi a modifié sa définition de l’endettement financier net, qui prend désormais en compte certains actifs financiers de gestion de trésorerie dont les caractéristiques (particulièrement la maturité de 12 mois au maximum) ne répondent pas strictement à celles des équivalents de trésorerie, tels que définis par la recommandation de l’AMF et la norme IAS 7. Compte tenu de l’absence de ce type de placement au cours des exercices antérieurs à 2009, l’application rétroactive de ce changement de présentation n’aurait pas eu d’incidence sur l’endettement financier net des exercices considérés. L’endettement financier net est calculé comme la somme des emprunts et autres passifs financiers, à court et à long termes, tels qu’ils sont présentés au bilan consolidé, minorés de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, tels qu’ils sont présentés au bilan consolidé, ainsi que des instruments financiers dérivés à l’actif, des dépôts en numéraire adossés à des emprunts et de certains actifs financiers de gestion de trésorerie (inclus au bilan consolidé dans la rubrique « actifs financiers »). L’endettement financier net doit être considéré comme une information complémentaire, qui ne peut pas se substituer aux données comptables telles qu’elles figurent au bilan consolidé, ni à toute autre mesure de l’endettement à caractère strictement comptable. La Direction de Vivendi utilise l’endettement financier net dans un but informatif et de planification, ainsi que pour se conformer à certains de ses engagements, en particulier les covenants financiers.
- En outre, la trésorerie et les équivalents de trésorerie ne peuvent pas être considérés comme totalement disponibles pour le remboursement des emprunts. Vivendi utilise en effet sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie pour différentes opérations, dont notamment l’acquisition de sociétés et d’immobilisations corporelles ou incorporelles, le paiement de dividendes et de ses obligations contractuelles et la couverture de son besoin en fonds de roulement.
- Par ailleurs, Vivendi SA centralise sur une base quotidienne les excédents de trésorerie (« cash pooling ») de l’ensemble des entités contrôlées (a) pour lesquelles aucun actionnaire minoritaire significatif n’est présent au capital et (b) en l’absence de réglementations locales contraignantes concernant les transferts d’avoirs financiers ou (c) en l’absence d’autres accords contractuels. Dans les autres cas, les excédents de trésorerie éventuels ne sont pas centralisés par Vivendi SA, mais sont, le cas échéant, distribués sous forme de dividendes, lorsqu’ils ne sont pas destinés au financement des projets d’investissements des filiales concernées, au rachat d’actions propres ou au remboursement des emprunts ayant servi au financement des investissements des filiales concernées. Cette situation s’applique notamment à SFR, Maroc Telecom et Activision Blizzard. Concernant cette dernière, jusqu’au 9 juillet 2013, le vote de la majorité des administrateurs indépendants est requis en matière de distribution de dividendes si l’endettement financier net d’Activision Blizzard excède 400 millions de dollars après ladite distribution.
Synthèse de l’exposition de Vivendi aux risques de crédit et de liquidité
Les principaux éléments permettant d’apprécier la situation financière de Vivendi sont les suivants :
- Au 31 décembre 2010, l’endettement financier net du groupe s’élève à 8,1 milliards d’euros.
- Dans ce montant, l’endettement financier net de SFR représente 5,8 milliards d’euros, dont 2,5 milliards d’euros financés par Vivendi SA via l’octroi à SFR de lignes de crédit accordées à des conditions de marché. L’endettement financier net du groupe intègre aussi la trésorerie nette d’Activision Blizzard pour 2,6 milliards d’euros au 31 décembre 2010 (y compris les bons des agences gouvernementales américaines). Se reporter à la section évolution de l’endettement financier net.
- La notation de la dette du groupe s’établit à BBB Stable (Standard & Poor’s et Fitch) et Baa2 Stable (Moody’s) et sa durée moyenne économique11 est de 4,0 années contre 3,9 années à fin 2009. La notation de la dette de SFR s’établit à BBB+ (Fitch) et sa durée moyenne économique12 est de 2,6 années contre 2,3 années à fin 2009. Se reporter aux Notes 22.8 et 22.9.
- Le montant des emprunts obligataires de Vivendi SA et SFR est pratiquement stable par rapport au 31 décembre 2009, à 7,2 milliards d’euros et représente environ 61 % des emprunts bruts, contre 62 % au 31 décembre 2009. La durée moyenne économique des emprunts obligataires du groupe s’élève à 3,8 années, contre 4,1 années fin 2009.
- Au cours de l’exercice 2010, Vivendi SA et SFR ont chacune refinancé une ligne bancaire de respectivement 1 et 1,2 milliard d’euros, qui venaient normalement à échéance courant 2011 ; les 2 nouvelles lignes sont à échéance 2015. En outre, en mars, Vivendi SA a émis un emprunt obligataire d’une durée de 7 ans de 750 millions d’euros et, en décembre, a remboursé une partie du prêt obligataire à échéance janvier 2014 pour 226 millions d’euros (se reporter à la section Emprunts mis en place/remboursés en 2010).
- Au 22 février 2011, date de la réunion du Directoire de Vivendi arrêtant les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010, les lignes de crédit disponibles de Vivendi SA, nettes des billets de trésorerie émis à cette date, s’élèvent à 5,7 milliards d’euros. De son côté, SFR dispose de lignes de crédit disponibles, nettes des billets de trésorerie émis à cette date, s’élevant à environ 1,5 milliard d’euros (se reporter à la note 22.4 de l’annexe aux états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2010). Les lignes bancaires de Vivendi SA et SFR sont sujettes au respect de certains covenants financiers calculés le 30 juin et le 31 décembre de chaque année, décrits dans la note 22.6 de l’annexe aux états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2010. En cas de non-respect de ces derniers, les prêteurs pourraient demander l’annulation ou le remboursement anticipé des lignes de crédit. Au 31 décembre 2010, Vivendi SA et SFR respectaient leurs covenants financiers.
- En outre, l’endettement financier net du groupe au 31 décembre 2010 retraité du produit de 3,8 milliards de dollars issu de la cession le 25 janvier 2011 de la participation résiduelle de 12,34 % dans NBC Universal et du montant de 1,254 milliard d’euros reçu le 14 janvier 2011 pour clore le différend dans les télécommunications en Pologne, s’élèverait à 3,9 milliards d’euros. Les excédents nets de trésorerie générés par l’ensemble de ces opérations sont à ce jour investis en placements monétaires à court terme (SICAV, fonds communs de placement, certificats de dépôts, etc.), répondant aux critères des équivalents de trésorerie, tels que définis par l’AMF et la norme IAS 7.
- Selon laquelle toute la capacité de tirage sur les lignes de crédit à moyen terme disponibles dans le groupe peut être utilisée pour rembourser les emprunts les plus courts existant dans le groupe.
- Hors dette intragroupe avec Vivendi.
Evolution de l’endettement financier net
Au 31 décembre 2010, l’endettement financier net de Vivendi s’élève à 8 073 millions d’euros, contre 9 566 millions d’euros au 31 décembre 2009, soit une diminution de 1 493 millions d’euros. Cette évolution s’explique notamment par l’encaissement de 2 milliards de dollars lié à la cession de 7,66 % dans NBC Universal fin septembre 2010, dans le cadre de la première étape de l’accord de cession de la participation de 20 % dans NBC Universal pour 5,8 milliards de dollars conclu avec General Electric en décembre 2009 (se reporter à la section Acquisitions/cessions d’investissements financiers). En outre, SFR représente 72 % de l’endettement financier net du groupe (contre 62 % à fin 2009). Enfin, l’endettement financier net de Vivendi intègre aussi la situation de trésorerie nette positive d’Activision Blizzard pour 2 632 millions d’euros (contre 2 196 millions d’euros au 31 décembre 2009), dont les bons des agences gouvernementales américaines à plus de trois mois d’échéance pour 508 millions d’euros (contre 271 millions d’euros au 31 décembre 2009), classés en actifs financiers à court terme dans le bilan consolidé.
(en millions d’euros) |
Se reporter aux notes des états financiers consolidés |
31 décembre 2010 |
31 décembre 2009 |
Vivendi |
dont SFR |
Vivendi |
dont SFR |
Emprunts et autres passifs financiers |
|
12 003 |
5 953 |
13 262 |
6 482 |
Dont emprunts et autres passifs financiers à long terme (a) |
22 |
8 573 |
2 134 |
8 355 |
2 211 |
emprunts et autres passifs financiers à court terme (a) |
22 |
3 430 |
1 369 |
4 907 |
1 621 |
lignes de crédit accordées par Vivendi SA à SFR |
22 |
- |
2 450 |
- |
2 650 |
Instruments financiers dérivés à l’actif (b) |
15 |
(91) |
(2) |
(30) |
(2) |
Dépôts en numéraire adossés à des emprunts (b) |
15 |
(21) |
- |
(49) |
- |
Actifs financiers de gestion de trésorerie (b, c) |
15 |
(508) |
- |
(271) |
- |
|
|
11 383 |
5 951 |
12 912 |
6 480 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) |
17 |
(3 310) |
(118) |
(3 346) |
(545) |
Dont trésorerie et équivalents de trésorerie d’Activision Blizzard |
|
(2 124) |
na |
(1 925) |
na |
Endettement financier net |
|
8 073 |
5 833 |
9 566 |
5 935 |
na : non applicable.
Sur l’exercice 2010, l’endettement financier net a diminué de 1 493 millions d’euros. Cette évolution reflète principalement :
- la forte génération de trésorerie des métiers sur 2010 (flux de trésorerie opérationnels avant investissements industriels nets à 8 569 millions d’euros) et le produit de la cession de 7,66 % de NBC Universal fin septembre 2010 (1 425 millions d’euros),
- partiellement compensés par les investissements industriels nets (3 357 millions d’euros), les dividendes versés aux actionnaires (2 674 millions d’euros, dont 953 millions d’euros versés aux actionnaires minoritaires des filiales), les décaissements liés aux impôts sur les résultats (1 365 millions d’euros) et aux activités financières (739 millions d’euros), ainsi que le rachat par Activision Blizzard de ses propres actions (726 millions d’euros).
Les sorties nettes de trésorerie liées aux activités d’investissement se sont élevées à 2 534 millions d’euros. Ce montant comprend principalement les investissements industriels, nets (3 357 millions d’euros, y compris 300 millions d’euros pour l’achat de fréquences 3G par SFR) et le solde du prix d’acquisition de 100 % de GVT (576 millions d’euros, se reporter à la section Acquisitions/cessions d’investissements financiers). Ces décaissements sont notamment compensés par l’encaissement de 2 milliards de dollars fin septembre 2010 lié à la cession de 7,66 % dans NBC Universal (1 425 millions d’euros, se reporter à la section Acquisitions/cessions d’investissements financiers) dans le cadre de la première étape de l’accord de cession de la participation de 20 % dans NBC Universal pour 5,8 milliards de dollars conclu avec General Electric en décembre 2009, et par les dividendes reçus de NBC Universal (233 millions d’euros).
Les sorties nettes de trésorerie liées aux activités de financement se sont élevées à 4 761 millions d’euros, comprenant principalement les versements nets en faveur des actionnaires de Vivendi SA et de ses filiales (3 644 millions d’euros) ainsi que les remboursements des lignes de crédit et des emprunts (2 790 millions d’euros, dont le remboursement par Vivendi SA de l’emprunt obligataire de 630 millions d’euros venu à échéance en avril 2010) partiellement compensés par l’émission par Vivendi SA d’un emprunt obligataire (750 millions d’euros) et le tirage sur leurs lignes de crédit disponibles par Vivendi SA (750 millions d’euros) et SFR (470 millions d’euros). Les versements en faveur des actionnaires du groupe comprennent essentiellement le dividende versé par Vivendi à ses actionnaires (1 721 millions d’euros), le dividende versé par les filiales consolidées à leurs actionnaires minoritaires (953 millions d’euros, dont principalement SFR pour 440 millions d’euros et Maroc Telecom SA pour 386 millions d’euros), le programme de rachat d’actions propres d’Activision Blizzard (726 millions d’euros) et le rachat de la participation minoritaire de M6 dans Canal+ France (384 millions d’euros).
Les entrées nettes de trésorerie liées aux activités opérationnelles se sont élevées à 6 966 millions d’euros. Pour une analyse détaillée des flux nets de trésorerie provenant des activités opérationnelles, se reporter à la section Analyse des flux de trésorerie opérationnels.
(en millions d’euros) |
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
Emprunts et autres éléments financiers (a) |
Impact sur l’endettement financier net |
Endettement financier net au 31 décembre 2009 |
(3 346) |
12 912 |
9 566 |
Flux nets liés aux : |
|
|
|
Activités opérationnelles |
(6 966) |
- |
(6 966) |
Activités d’investissement |
2 534 |
(768) |
1 766 |
Activités de financement |
4 761 |
(854) |
3 907 |
Effet de change (b) |
(293) |
93 |
(200) |
Variation de l’endettement financier net au cours de la période |
36 |
(1 529) |
(1 493) |
Endettement financier net au 31 décembre 2010 |
(3 310) |
11 383 |
8 073 |
Analyse de l’évolution de l’endettement financier net
(en millions d’euros) |
|
Se référer à la section |
Exercice clos le 31 décembre 2010 |
Impact sur la trésorerie et équivalents de trésorerie |
Impact sur les emprunts et autres éléments financiers |
Impact sur l’endettement financier net |
Résultat opérationnel |
|
2 |
(4 871) |
- |
(4 871) |
Retraitements |
|
|
(3 210) |
- |
(3 210) |
Investissements de contenus, nets |
|
|
137 |
- |
137 |
Marge brute d’autofinancement |
|
|
(7 944) |
- |
(7 944) |
Autres éléments de la variation nette du besoin en fonds de roulement opérationnel |
|
|
(387) |
- |
(387) |
Flux nets de trésorerie provenant des activités opérationnelles avant impôt |
|
3 |
(8 331) |
- |
(8 331) |
Impôts nets payés |
|
3 |
1 365 |
- |
1 365 |
Activités opérationnelles |
A |
|
(6 966) |
- |
(6 966) |
Investissements financiers |
|
|
|
|
|
Acquisitions de sociétés consolidées, nettes de la trésorerie acquise |
|
|
742 |
(585) |
157 |
Dont finalisation de l’acquisition de GVT |
|
1.1 |
576 |
(555) |
21 |
- Paiements effectués pour acquérir les titres que Vivendi ne détenait pas au 31 décembre 2009 |
|
|
590 |
(590) |
- |
- Gain réalisé sur la couverture de change |
|
|
(50) |
50 |
- |
- Ajustement du prix d’acquisition estimé |
|
|
- |
(15) |
(15) |
- Autres |
|
|
36 |
- |
36 |
Acquisitions de titres mis en équivalence |
|
|
15 |
- |
15 |
Augmentation des actifs financiers |
|
|
640 |
(604) |
36 |
Total des investissements financiers |
|
|
1 397 |
(1 189) |
208 |
Désinvestissements financiers |
|
|
|
|
|
Cessions de sociétés consolidées, nettes de la trésorerie cédée |
|
|
43 |
- |
43 |
Cessions de titres mis en équivalence |
|
|
(1 458) |
- |
(1 458) |
Dont cession de 7,66 % de NBC Universal pour 2 milliards de dollars |
|
1.1 |
(1 425) |
- |
(1 425) |
gain réalisé sur la couverture de change liée à la cession de 12,34 % de NBC Universal |
|
|
(38) |
- |
(38) |
Diminution des actifs financiers |
|
|
(567) |
421 |
(146) |
Total des désinvestissements financiers |
|
|
(1 982) |
421 |
(1 561) |
Activités d’investissements financiers |
|
|
(585) |
(768) |
(1 353) |
Dividendes reçus de sociétés mises en équivalence |
|
3 |
(235) |
- |
(235) |
Dividendes reçus de participations non consolidées |
|
|
(3) |
- |
(3) |
Activités d’investissement hors acquisitions/(cessions) d’immobilisations corporelles et incorporelles, nettes |
|
|
(823) |
(768) |
(1 591) |
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (a) |
|
|
3 437 |
- |
3 437 |
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles |
|
|
(80) |
- |
(80) |
Investissements industriels, nets |
|
3 |
3 357 |
- |
3 357 |
Activités d’investissement |
B |
|
2 534 |
(768) |
1 766 |
Opérations avec les actionnaires |
|
|
|
|
|
Augmentations de capital liées aux rémunérations fondées sur des instruments de capitaux propres de Vivendi SA |
|
|
(112) |
- |
(112) |
Dont souscription des salariés dans le cadre du plan d’épargne groupe |
|
|
(98) |
- |
(98) |
Autres opérations avec les actionnaires |
|
|
356 |
(384) |
(28) |
Dont exercice par M6 de son option de vente de sa participation dans Canal+ France |
|
1.1 |
384 |
(384) |
- |
(Cessions)/Acquisitions de titres d’autocontrôle |
|
|
726 |
- |
726 |
Dont programme de rachat d’actions propres d’Activision Blizzard |
|
1.1 |
726 |
- |
726 |
Dividendes versés par Vivendi SA (1,40 euro par action) |
|
1.1 |
1 721 |
- |
1 721 |
Dividendes versés par les filiales à leurs actionnaires minoritaires |
|
|
953 |
- |
953 |
Dont SFR |
|
1.1 |
440 |
- |
440 |
Maroc Telecom SA |
|
|
386 |
- |
386 |
Total des opérations avec les actionnaires |
|
|
3 644 |
(384) |
3 260 |
Opérations sur les emprunts et autres passifs financiers |
|
|
|
|
|
Mise en place d’emprunts et augmentation des autres passifs financiers à long terme |
|
|
(2 102) |
2 102 |
- |
Dont Vivendi SA |
|
|
(1 500) |
1 500 |
- |
SFR |
|
|
(470) |
470 |
- |
Remboursement d’emprunts et diminution des autres passifs financiers à long terme |
|
|
879 |
(879) |
- |
Dont Vivendi SA |
|
|
676 |
(676) |
- |
SFR |
|
|
185 |
(185) |
- |
Remboursement d’emprunts à court terme |
|
|
1 911 |
(1 911) |
- |
Dont Vivendi SA |
|
|
863 |
(863) |
- |
SFR |
|
|
627 |
(627) |
- |
GVT |
|
|
250 |
(250) |
- |
Autres variations des emprunts et autres passifs financiers à court terme |
|
5.4 |
(310) |
310 |
- |
Dont billets de trésorerie Vivendi SA |
|
|
(208) |
208 |
- |
Opérations sans incidence sur la trésorerie |
|
|
- |
(92) |
(92) |
Intérêts nets payés |
|
|
492 |
- |
492 |
Autres flux liés aux activités financières |
|
3 |
247 |
- |
247 |
Total des opérations sur les emprunts et autres passifs financiers |
|
3 |
1 117 |
(470) |
647 |
Activités de financement |
C |
|
4 761 |
(854) |
3 907 |
Effet de change |
D |
|
(293) |
93 |
(200) |
Variation de l’endettement financier net |
A+B +C+D |
|
36 |
(1 529) |
(1 493) |
Emprunts mis en place/remboursés en 2010
Vivendi SA
- En mars, Vivendi SA a procédé à l’émission d’un emprunt obligataire de 750 millions d’euros, d’une durée de 7 ans, assorti d’un coupon de 4 % et émis au prix de 99,378 %, soit un rendement de 4,10 %. Cette opération visait essentiellement à refinancer l’emprunt obligataire de 630 millions d’euros venu à échéance le 6 avril 2010.
- En septembre, Vivendi SA a refinancé par anticipation la ligne de crédit d’un montant d’un milliard d’euros à échéance initiale février 2011. La nouvelle ligne de crédit de même montant, d’une durée de 5 ans, n’était pas tirée au 31 décembre 2010.
- En décembre, afin d’améliorer la structure de son endettement financier et d’optimiser son coût de financement, Vivendi a mis en œuvre une offre de rachat partiel de son obligation de 1,1 milliard d’euros émise en janvier 2009 à un coupon de 7,75 %. A l’issue de l’offre, Vivendi SA a racheté un montant de 226 millions d’euros d’obligations, soit un montant global de 259 millions d’euros prime incluse.
SFR
- En janvier, SFR a mis en place un nouveau programme de titrisation de 280 millions d’euros (échéance janvier 2015), porté à 310 millions d’euros en juillet 2010.
- En avril, SFR a remboursé par anticipation la tranche A du crédit syndiqué « Club Deal » de 248 millions d’euros, à échéance initiale juillet 2010.
- En juin, SFR a refinancé la ligne de crédit existante de 1,2 milliard d’euros, à échéance initiale avril 2011. La nouvelle ligne de crédit de même montant, à échéance juin 2015, n’était pas tirée au 31 décembre 2010.
GVT
- En janvier et février, l’emprunt obligataire de 200 millions de dollars (137 millions d’euros) contracté par GVT en juin 2006 à un taux nominal de 12 %, dont l’échéance initiale était en septembre 2011, a été intégralement remboursé par anticipation.
- En juillet, GVT a effectué un remboursement partiel anticipé de 250 millions de BRL (environ 113 millions d’euros) de l’emprunt contracté auprès de la BNDES.
Lignes de crédit disponibles au 22 février 2011
Au 22 février 2011, date de la réunion du Directoire de Vivendi arrêtant les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010, Vivendi SA disposait de 6 milliards d’euros de lignes bancaires confirmées, entièrement disponibles. Compte tenu des billets de trésorerie émis à cette date et adossés aux lignes de crédit à hauteur de 0,3 milliard d’euros, ces lignes étaient disponibles à hauteur de 5,7 milliards d’euros. De son côté, SFR disposait de 3,4 milliards d’euros de lignes bancaires confirmées, tirées à hauteur de 1 milliard d’euros. Compte tenu des billets de trésorerie émis à cette date et adossés aux lignes de crédit à hauteur de 0,9 milliard d’euros, ces lignes étaient disponibles à hauteur de 1,5 milliard d’euros.
L’analyse détaillée de ces lignes de crédit aux 31 décembre 2010 et 31 décembre 2009 est présentée dans la Note 22.4.