Notes préliminaires :
Vivendi considère que les flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO), les flux nets de trésorerie opérationnels avant investissements industriels (CFFO avant capex, net) et les flux nets de trésorerie opérationnels après intérêts et impôts (CFAIT), mesures à caractère non strictement comptable, sont des indicateurs pertinents des performances opérationnelles et financières du groupe. Ils doivent être considérés comme une information complémentaire qui ne peut se substituer aux données comptables telles qu’elles figurent dans le tableau des flux de trésorerie de Vivendi, présenté dans les états financiers consolidés du groupe.
Sur l’exercice 2010, les flux nets de trésorerie opérationnels avant investissements industriels (CFFO avant capex, net) générés par les métiers se sont élevés à 8 569 millions d’euros (contre 7 799 millions d’euros sur l’exercice 2009), en hausse de 770 millions d’euros (+9,9 %). Cette évolution traduit essentiellement l’augmentation de l’EBITDA net de la variation du besoin en fonds de roulement des métiers (+745 millions d’euros), grâce en particulier aux performances d’Activision Blizzard et d’UMG, ainsi qu’à l’intégration de GVT (+348 millions d’euros), consolidée depuis novembre 2009. Elle reflète aussi de moindres dépenses de restructuration (+97 millions d’euros) et, en sens contraire, la diminution des dividendes reçus des sociétés mises en équivalence (-71 millions d’euros). Sur l’exercice 2010, le dividende reçu de NBC Universal s’élève à 233 millions d’euros (contre 306 millions d’euros sur l’exercice 2009).
Sur l’exercice 2010, les investissements industriels, nets se sont élevés à 3 357 millions d’euros (contre 2 562 millions d’euros sur l’exercice 2009), en hausse de 795 millions d’euros (+31,0 %). Cette évolution reflète essentiellement l’acquisition par SFR (300 millions d’euros) en juin 2010 d’un bloc supplémentaire de fréquences de téléphonie mobile 3G (se reporter à la section Autres du présent rapport financier) et l’intégration de GVT (411 millions d’euros), dont la croissance forte des investissements sur 2010 est liée à l’expansion géographique de son réseau de télécommunications.
Ainsi, sur l’exercice 2010, après la prise en compte des investissements industriels nets, les flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO) générés par les métiers se sont élevés à 5 212 millions d’euros (contre 5 237 millions d’euros sur l’exercice 2009), en baisse de 25 millions d’euros (-0,5 %). Hors l’impact de l’achat de fréquences par SFR, les flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO) générés par les métiers progressent de 5,3 %.
Sur l’exercice 2010, les impôts nets payés se sont élevés à 1 365 millions d’euros (contre 137 millions d’euros sur l’exercice 2009), en hausse de 1 228 millions d’euros. Cette augmentation s’explique essentiellement par l’impact de l’utilisation par SFR en 2009 des déficits ordinaires antérieurs de Neuf Cegetel, à la fois sur les impôts nets payés par SFR (593 millions d’euros nets payés sur l’exercice 2010, contre un remboursement net de 76 millions d’euros en 2009 lié à la liquidation de l’impôt au titre de l’exercice 2008) et sur le remboursement d’impôt reçu par Vivendi dans le cadre du régime du bénéfice mondial consolidé (182 millions reçus en 2010 au titre de l’exercice 2009, contre 435 millions d’euros en 2009 au titre de l’exercice 2008). En outre, l’augmentation des impôts nets payés en 2010 reflète l’impact favorable en 2009 de la liquidation des impôts nets payés par UMG et Canal+ au titre de l’exercice 2008, et l’impact de la consolidation de GVT depuis le 13 novembre 2009.
Sur l’exercice 2010, les décaissements liés aux activités financières se sont élevés à 739 millions d’euros (contre 425 millions d’euros sur l’exercice 2009), en hausse de 314 millions d’euros. Les primes payées en 2010 dans le cadre du remboursement anticipé d’emprunts et du dénouement accéléré de swaps de couverture de taux se sont élevées à 129 millions d’euros, contre 53 millions d’euros en 2009, en hausse de 76 millions d’euros. Par ailleurs, les opérations de couverture du risque de change ont généré en 2010 un décaissement net de 87 millions d’euros, contre un encaissement net de 95 millions d’euros en 2009. Enfin, sur l’exercice 2010, les intérêts nets payés se sont élevés à 492 millions d’euros, contre 458 millions d’euros en 2009, en augmentation de 34 millions d’euros, du fait de l’augmentation de l’encours moyen des emprunts à 12,7 milliards d’euros sur l’exercice 2010 (contre 10,2 milliards d’euros sur l’exercice 2009), reflétant essentiellement l’incidence du financement de l’acquisition de GVT (3,0 milliards d’euros), compensée par la baisse du taux d’intérêt moyen des emprunts à 4,09 % sur l’exercice 2010 (contre 4,75 % sur l’exercice 2009).
Ainsi, les flux nets de trésorerie opérationnels après intérêts et impôts (CFAIT) se sont élevés à 3 108 millions d’euros contre 4 675 millions d’euros sur l’exercice 2009, en baisse de 1 567 millions d’euros.
(en millions d’euros) |
Exercices clos le 31 décembre |
2010 |
2009 |
variation en € |
% de variation |
Chiffre d’affaires |
28 878 |
27 132 |
+1 746 |
+6,4 % |
Charges d’exploitation hors amortissements et dépréciations |
(20 569) |
(19 449) |
-1 120 |
-5,8 % |
EBITDA (a) |
8 309 |
7 683 |
+626 |
+8,1 % |
Dépenses de restructuration payées |
(93) |
(190) |
+97 |
+51,1 % |
Investissements de contenus, nets |
(137) |
(274) |
+137 |
+50,0 % |
Dont franchises internes et autres actifs de contenus liés aux jeux chez Activision Blizzard |
(83) |
(126) |
+43 |
+34,1 % |
Dont avances aux artistes et autres ayants droit musicaux, nettes chez UMG |
|
|
|
|
Paiements aux artistes et autres ayants droit musicaux |
(578) |
(624) |
+46 |
+7,4 % |
Recouvrement et autres |
624 |
584 |
+40 |
+6,8 % |
|
46 |
(40) |
+86 |
na |
Dont droits de diffusion de films et programmes télévisuels, nets chez Groupe Canal+ |
|
|
|
|
Acquisition de droits de diffusion de films et programmes télévisuels |
(700) |
(667) |
-33 |
-4,9 % |
Consommation de droits de diffusion de films et programmes télévisuels |
671 |
645 |
+26 |
+4,0 % |
|
(29) |
(22) |
-7 |
-31,8 % |
Dont droits de diffusion d’événements sportifs, nets chez Groupe Canal+ |
|
|
|
|
Acquisition des droits de diffusion d’événements sportifs |
(646) |
(712) |
+66 |
+9,3 % |
Consommation de droits de diffusion d’événements sportifs |
676 |
636 |
+40 |
+6,3 % |
|
30 |
(76) |
+106 |
na |
Neutralisation de la variation des provisions incluses dans l’EBITDA |
(125) |
(72) |
-53 |
-73,6 % |
Autres éléments opérationnels |
(10) |
27 |
-37 |
na |
Autres éléments de la variation nette du besoin en fonds de roulement opérationnel |
387 |
315 |
+72 |
+22,9 % |
Flux nets de trésorerie provenant des activités opérationnelles avant impôt (b) |
8 331 |
7 489 |
+842 |
+11,2 % |
Dividendes reçus de sociétés mises en équivalence (c) |
235 |
306 |
-71 |
-23,2 % |
Dont NBC Universal |
233 |
306 |
-73 |
-23,9 % |
Dividendes reçus de participations non consolidées (c) |
3 |
4 |
-1 |
-25,0 % |
Flux nets de trésorerie opérationnels avant investissements industriels (CFFO avant capex, net) |
8 569 |
7 799 |
+770 |
+9,9 % |
Investissements industriels, nets (capex, net) (d) |
(3 357) |
(2 562) |
-795 |
-31,0 % |
Dont SFR |
(f) (1 974) |
(1 703) |
-271 |
-15,9 % |
Groupe Maroc Telecom |
(556) |
(486) |
-70 |
-14,4 % |
GVT |
(482) |
(71) |
-411 |
na |
Flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO) |
5 212 |
5 237 |
-25 |
-0,5 % |
Intérêts nets payés (e) |
(492) |
(458) |
-34 |
-7,4 % |
Autres flux liés aux activités financières (e) |
(247) |
33 |
-280 |
na |
Dont frais et primes sur émission ou remboursement d’emprunts |
(129) |
(53) |
-76 |
x 2,4 |
gains/(pertes) de change |
(87) |
95 |
-182 |
na |
Décaissements liés aux activités financières |
(739) |
(425) |
-314 |
-73,9 % |
Versement reçu du Trésor public dans le cadre du Bénéfice Mondial Consolidé |
182 |
435 |
-253 |
-58,2 % |
Autres impôts payés |
(1 547) |
(572) |
-975 |
x 2,7 |
Impôts nets (payés)/encaissés (b) |
(1 365) |
(137) |
-1 228 |
x 10 |
Flux nets de trésorerie opérationnels après intérêts et impôts (CFAIT) |
3 108 |
4 675 |
-1 567 |
-33,5 % |
na : non applicable.